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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 11:11

 

 

            Pourquoi ceci, pourquoi cela ? Combien de fois chacun d’entre nous, enfant, n’a-t-il pas posé la question, pas à lui-même, car il avait déjà conscience de ne presque rien savoir, mais, le plus souvent, à ses parents, à ses proches, à ces adultes qui devaient être omniscients, non parce que depuis l’enfance ils avaient eu le temps de tout apprendre, il ignorait qu’ils avaient eu son âge, mais qu’adultes ils devaient l’être depuis toujours. Peu à peu, l’enfant pris conscience que les adultes ne savaient pas tout, pire, que lorsqu’ils ne savaient pas, il leur arrivait de répondre à côté, de donner une réponse fausse, ils n’étaient donc pas infaillibles. C’était à lui, alors, bien jeune qu’il était encore, de chercher les réponses aux questions qu’il se posait. Et souvent, d’en approcher peut-être mais aussi de ne pas les trouver. Philosophe en herbe ? Alors que d’autres enfants n’avaient pas cette chance, recevant des adultes, bourrés de préjugés, réponses à toutes leurs questions. Pourquoi ceux-là philosopheraient –ils ?

 
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commentaires

F
« La sagesse première ne serait-elle pas de tendre vers une autonomie absolue de notre raisonnement et de nos actions ? », à considérer que nous sommes des êtres parfaits, on pourrait évidemment<br /> adopter cette définition, mais ne sommes-nous pas très imparfaits, et de plus, ce qui complique encore les choses, de l’un à l’autre plus ou moins imparfaits ? Aller chercher ailleurs, chez l’un de<br /> nos semblables, le symbole d’une perfection, n’est-ce pas déjà condamnable ? Mais à s’inspirer de ce qui se fait ailleurs, n’est-ce point un moindre mal ?<br /> <br /> Nous sommes tous profondément différents, la bonne philosophie devrait être de rechercher d’abord ce qui nous convient le mieux, non ce qui a convenu ou conviendra à d’autres, et pour cela de<br /> rechercher en soi sa propre vérité. Mais nous vivons en société - si ce n’était pas le cas, pourrions-nous d’ailleurs estimer vivre vraiment ?-, il est donc tentant de rechercher chez les autres<br /> les éléments de notre philosophie.<br /> <br /> Mais alors de les amalgamer, de les critiquer, d’en douter, d’en rejeter d’ailleurs le plus grand nombre, d’éviter donc les préjugés pour tout soumettre à notre raison. Mais à détecter un préjugé,<br /> à donc l’éradiquer, nous en découvrons un autre et ainsi de suite...De la perfection, d’une autonomie absolue, pas question !<br /> <br /> Certes, nous sommes conscients d’acquérir peu à peu une expérience, de nous tracer une voie qui nous semble la plus raisonnable, mais que de déchets ne récoltons-nous pas dans notre quête ? Et dont<br /> il faudrait nous libérer. L’expérience n’est pas un édifice que l’on construit peu à peu, pierre après pierre, et qui s’élève peu à peu, mais une somme de succès et d’échecs, d’avancées et de<br /> retours en arrière, de pans de murs qui semblaient solides et qui s’écroulent, et parfois tout est à recommencer.<br /> <br /> On se dit alors que c’est l’enfant le mieux placé pour découvrir « au fil du temps, les carences des adultes, et pallier instinctivement cela par le développement d’une pensée autonome qui est<br /> synonyme de progrès humain et qui caractérise l’essence même de notre espèce ». Et de tenter de retourner à notre premier stade et constater alors que c’est bien par le renouvellement des<br /> générations que nous parvenons globalement à progresser, plus peut-être que par le génie de quelques-uns.
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M
Philosopher c’est, pourrait on dire, pratiquer l’amour de la sagesse (ou avec la sagesse !) Or la sagesse première ne serait – elle pas de tendre vers une autonomie absolue de notre raisonnement et<br /> de nos actions ? Il s’agit là d’un objectif inatteignable et probablement peu souhaitable pour l’animal social que nous sommes. Néanmoins, l’enfant découvre au fil du temps, les carences des<br /> adultes, et pallie instinctivement cela par le développement d’une pensée autonome qui est synonyme de progrès humain et qui caractérise l’essence même de notre espèce.
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F
<br /> Je suis loin de maîtriser comme il le faudrait l’informatique. J’ai donc modifié les caractères des deux derniers articles qui étaient en effet à une dimension trop réduite pour la lecture aisée,<br /> pour ma vue aussi d’ailleurs, et me renseignerais par ailleurs pour offrir désormais des articles lisibles. Cordialement votre.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> pouvez-vous,s'il vous plait, choisir des caractères plus grands.Vos deux derniers articles sont illisibles pour mes yeux.A l'avance,je vous en remercie.<br /> <br /> <br />
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