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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 19:28

 

Rien ne vaut la presse papier, qui permet à chacun de choisir ce qui l'intéresse parmi la multitude de nouvelles ou d'articles qu'on peut y trouver, donnant à chacun d'entre eux une importance fonction de son tempérament, de ces centres d'intérêt, de ses dispositions au moment de prendre connaissance de son journal. Une nouvelle qui l'aurait frappée hier sera peut-être complètement négligée aujourd'hui, et d'une personne à l'autre, la lecture est différente, tout est relativisé. Une nouvelle en gros caractères peut passer totalement inaperçue, tandis qu'un entrefilet de quelques lignes peut capter et retenir l'attention.

 

Rien à voir avec les journaux télévisés par exemple, où ce n'est plus le récepteur qui décide de ce qu'il va retenir, mais l'émetteur qui concocte les nouvelles suivant ce qu'il lui paraît, à lui, le plus important. D'où la distorsion entre les deux moyens d'information : un bon lecteur de presse papier trouve rarement satisfaction dans la vue et l'écoute des journaux télévisés, habitué à choisir ce qui l'intéresse, il n'apprécie pas de se voir imposer ce qu'il devrait apprécier sous prétexte qu'il faut se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde, même ce qui ne l'intéresse vraiment pas.

 

Cette perte de liberté individuelle est particulièrement sensible dans les réseaux sociaux où, dès qu'un internaute formule une certaine opinion qui va dans un certain sens, bien déterminé, son message est repris par des milliers (parfois des millions) d'autres, donnant l'illusion d'une chose importante, la quantité qui écrase la qualité, alors qu'il s'agit le plus souvent d'une broutille, qui capte toute l'attention et plonge dans l'ombre toutes les autres informations. On arrive ainsi à une privation quasi totale de liberté par indisponibilité. Non vraiment, le mieux, ça reste le journal papier !

 

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